Depuis le début du XXIe siècle, les études scientifiques sur les processus psychosomatiques en œuvre durant la méditation ont dépassé le millier ! Voici un bref résumé des effets constatés :
- Après seulement quelques heures de méditation sur quelques semaines, le cerveau montre en effet moins de réactions aux stress de l’amygdale : c’est l’organe qui régit peurs et menaces.
- L’attention et la mémoire fonctionnelle s’améliorent.
- Les marqueurs de l’inflammation (cause profonde du cancer et des maladies cardio-vasculaires) diminuent après trente heures de pratique.
- Les troubles du sommeil s’améliorent.
- On peut constater une baisse de l’hypertension artérielle et une augmentation des réactions immunitaires.
- Modification des télomères (qui recouvrent l’extrémité des chromosomes) : le fait de stimuler l’activité de la télomérase permet de ralentir le vieillissement cellulaire.
- Amène des améliorations significatives de l’humeur.
- Agit sur le système hormonal, vasculaire et même musculaire.
- Augmente la quantité de matière grise dans la partie gauche de l’hippocampe, zone connue pour son implication dans les mécanismes de la mémoire.
- Modifie la durée du cycle respiratoire qui, en devenant conscient, se ralentit et se rallonge.
- Améliore considérablement la relation des patients hospitalisés avec la douleur par l’épaississement du cortex cingulaire antérieur, région centrale du cerveau.
- Évite le stress chronique, tueurs des cellules naissantes des neurones.
- Lutte contre la routine et les habitudes en restant curieux de la nouveauté et des apprentissages actifs.
- Permet d’éviter ou de réduire la prise de psychotropes (anxiolytiques et somnifères) inhibant les neurones et leur régénérescence.
- Bref, tous les processus méditatifs dont nous allons parler dans ce livre participent à leur façon à la santé globale de l’être humain…
(Extrait de « Les racines de la méditation et des pratiques d’éveil » de Marc De Smedt, pp. 38, 39, 40, éd Albin Michel.)